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Au coeur du marais poitevin, les moines firent preuve d'ingéniosité pour assécher des terres hostiles, les cultiver, y construire un réseau pour amener l'eau et fonder l'abbaye Saint Pierre deMaillezaisau XIème siècle. Convertie en carrière de pierre durant la Révolution, on peut visiter les ruines de l'ancienne cathédrale ainsi que les bâtiments des convers (frères religieux qui assuraient l'essentiel des tâches matériels des moines). L'abbaye est classée monument historique en 1924.
Commentaire Diabolo : Eric a trouvé très astucieux toutes ces dalles disposées au sol près des vestiges visibles de la
cathédrale. Le but de ces pierres ? Que l'on puisse se faire une idée de la taille de cet édifice religieux du temps de sa
splendeur : les marques au sol symbolisent les piliers ou les murs complètement démolis et disparus depuis.
N I E U L S U R L' A U T I S E : l'Abbaye royale Saint Vincent
Quelques tours de roues plus loin, stop ! voici l'abbaye royale Saint Vincent de Nieul sur l'Autise.Construite en 1068 par le seigneur de Vouvant, l'abbaye est placée sous la protection des comtes du Poitou et des ducs d'Aquitaine puis sous la protection du roi Louis VII en cadeau à sa jeune épouse Aliénor d'Aquitaine native du coin. Vendue à la Révolution en 1791, l'abbaye a finalement été restaurée après avoir été classée monument historique.
Commentaire Diabolo : Caroline et Eric ont été enchantés des commentaires de l'audioguide lors de la visite.
Les bornes interactives leur ont permis de mieux se représenter le fonctionnement d'une abbaye. Bref, ils étaient ravis !
Le cloître est réputé car c'est le seul de Vendée à avoir conserver intactes ses quatre magnifiques galeries romanes
Le pavillon Aliénor d'Aquitaine invite à un voyage à travers le temps dans les abbayes de Vendée.
L'église a une architecture typiquement poitevine avec
ses belles arcades en pierre sculptées sur la façade avant
Le château de P O U Z A U G E S
Longtemps propriété de la famille des vicomtes de Thouars, le château de Pouzaugesest célèbre pour son mur de courtine de près de 355 mètres de long et surtout son haut donjon carré du XIIème siècle. Au XVème siècle, Catherine de Thouars devint l'héritière du château et son mari, l'inquiétant Gilles de Rais, inspira semble-t-il la légende de Barbe Bleue.
Commentaire Diabolo : le donjon a impressionné Eric et Caroline avec ses 26 mètres de haut et ses murs d'1m50 d'épaisseur.
Son architecture, modifiée par Catherine de Thouars le rendit habitable : des petites fenêtres remplacèrent les meurtrières,
un nouvel étage vit le jour ainsi qu'un escalier à vis. L'ensemble du bâti est classé au titre des monuments historiques.